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João de Sousa

Sábado, Novembro 2, 2024

China: O início do fim do “pacto do regime”

O que está a passar-se na China é muito mais grave do que os apressados e assustados comentadores e outros “peritos” nos têm dito e redito nos media mainstream. É a revolta do proletariado chinês, com o apoio da juventude universitária, contra o mandarinato do PC chinês.

É, sobretudo, a manifestação visível da ruptura do pacto fundamental do regime: abolição da liberdade contra garantia de desenvolvimento e bem-estar. Sem liberdade, sem desenvolvimento e sem bem-estar, o proletariado e a juventude, em desespero e revolta, invadem as ruas, manifestam-se e gritam pela demissão do imperador Xi.

Tinha havido notícias da não comparência, no recente congresso do PCCh, de dezenas de congressistas e de manifestações contra Xi nas imediações do edifício onde decorria o congresso, mas o que agora se vê (e que é apenas o que a grande muralha da censura dos novos mandarins deixa filtrar…) é algo nunca visto desde 1949. Xi poderá conseguir reprimir e abafar estas revoltas mas a China nunca mais será a mesma…

Philippe Béchade, da Chronique Ágora, descreve e analisa o que, ainda há 15 dias, os “peritos” consideravam impensável.

 

L’épreuve du feu du totalitarisme chinois 2.0

Des manifestations historiques, et une répression qui l’est autant.

Paris, mardi 29 novembre 2022

Il est encore difficile de se faire une idée de l’ampleur des mouvements de révolte en Chine ces derniers jours. De nombreuses images ont tout de même fuité via internet, malgré le contrôle et la censure des réseaux par Pékin, mais un nid d’hirondelle ne fait un “printemps chinois” (ni un automne arabe, à moins d’une confusion de ma part entre deux métaphores sous le coup de l’émotion !).

Les vidéos qui nous parvenaient déjà depuis des semaines voire des mois sont glaçantes, avec ces armées d’hommes-robots – en grands “scaphandres” blancs pour mieux appliquer la politique du zéro Covid –, qui vont rafler, parfois les armes à la main, leurs compatriotes pour emmener ces derniers par dizaines de milliers dans des camps d’isolement pouvant accueillir des masses considérables de “quarantainisés”.Le phénomène semble avoir pris tellement d’ampleur que l’agence Bloomberg s’en fait l’écho.

Il ne s’agit plus d’un simple épiphénomène, comme ont pu l’être les manifestations devant certaines banques d’épargnants spoliés par des promoteurs indélicats, mais qui doivent continuer de rembourser des mensualités pour des biens immobiliers fantômes. Le mouvement avait à l’époque été qualifié de “révolte de l’hypothécaire”.

Enfermés ou en fuite

Cette fois-ci, Foxconn – le groupe taïwannais et principal producteur d’iPhones – a publié des excuses auprès de ses clients et dû les prévenir que la production risquait de chuter de 30% dans ses usines géantes suite à des mouvements de grève et le “départ” de 20 000 salariés… Sans préciser combien de protestataires ont été arrêtés, et combien croupissent dans des centres de “rétention sanitaire”.

Il semblerait qu’au-delà de ce cas très médiatisé, la violence institutionnelle vienne d’atteindre un point de rupture.

De nouvelles images datées du 26 novembre montrent un de ces taïkonautes de la répression en train de souder les portes d’un immeuble dans la ville de Chengdu pour s’assurer que personne ne puisse en sortir. Ce n’est pas un montage, encore moins un cas extrême de milicien faisant du zèle ou pétant les plombs parce que soumis à une trop forte pression par sa hiérarchie : c’est un pratique largement répandue et aux conséquences dramatique.

Beaucoup d’habitants de tours aux issues soudées dans plusieurs villes en 2020 et 2021 sont morts de maladie ou faute d’avoir pu sortir chercher les traitements pour traiter leurs problèmes cardiaques, leur diabète, leur cancer, etc.

Quand tous les supermarchés sont fermés – comme à Wuhan en 2020, et ce qui est de nouveau le cas à Shanghai –, les habitants des forêts de tours de la périphérie sont ainsi condamnés à mourir de faim, si le Parti n’arrive pas à mettre en place la logistique pour ravitailler les quartiers cernés et isolés par la police.

Mais la soudure des portes devient criminelle en cas d’incendie, et c’est exactement ce qui vient de se passer. En témoigne une vidéo devenue virale depuis le jeudi 24 novembre d’une tour d’habitation en feu dans Urumqi, la capitale du Xinjiang, avec des secours incapables d’atteindre l’immeuble, et ses habitants dans l’impossibilité d’évacuer se jetant par les fenêtres, façon 11 septembre 2001 (au moins 10 morts… mais c’est le chiffre officiel chinois).

Tout le monde sait que tout le monde sait

Les autorités démentent toute responsabilité… la population sait que c’est un mensonge… les autorités savent que la population sait que c’est un mensonge… Et les manifestations suivent: cliquez ici pour lire la suite.


Exclusivo Tornado / IntelNomics

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