A investigação da OMS, na China, sobre a origem do vírus nada resolveu. E o relatório final é um vazio.
O jornal francês L’Express fala mesmo de “uma investigação sob influência” (da China, claro) e acrescenta “o documento favorece a transmissão do vírus ao homem por um animal intermediário e descarta a tese de vazamento de um laboratório chinês, mas o “patrão” da OMS parece distanciar-se do texto”.
Enfim são 300 páginas que nada dizem. Ou, de outro modo, dizem não o que se quer saber mas o que à China é conveniente ser dito…
O “mistério chinês” continua, portanto. As autoridades do PCCh tudo fizeram, aliás, para que assim fosse.Há mesmo qem afirme que não houve investigação nenhuma mas apenas uma espécie de “visita de cortesia”.
O L’Express mostra como se passou este passeio da OMS pela China do vírus.
“Les experts n’ont pas eu assez de latitude pour travailler librement lors de leur séjour de quatre semaines à Wuhan.
“Une fois arrivés sur place, ils ont dû observer une quarantaine de deux semaines. Coincés dans leur hôtel, ils n’ont pu travailler sur le terrain que les deux semaines restantes et n’ont pas pu accéder à certains sites sensibles”, révèle Jamie Metzl, chercheur à l’Atlantic council, membre du comité consultatif de l’Organisation mondiale de la santé et ancien collaborateur de Joe Biden.
“Les experts étaient encadrés dans leurs réunions de 30 à 60 responsables chinois, dont certains n’étaient ni scientifiques ni médecins.
“Ils n’avaient même pas le droit de manger dans la même pièce que leurs collègues chinois parce que le gouvernement avait peur d’une contamination, non pas virale mais des idées”, ajoute l’auteur de Hacking Darwin.
“Gilles Demaneuf juge lui aussi sévèrement le travail des enquêteurs: “Je ne suis pas sûr qu’on puisse considérer la lecture et discussions d’études exclusivement rédigées par la Chine, sans accès aux données de bases, comme un travail scientifique. De même pour une visite médiatique mais très brève de quelques laboratoires, accompagnée de conversations courtoises. Tout cela ressemble à une mise en scène au bénéfice de la Chine”.
O L’Express conclui:
“ce document laisse un goût amer. Attendu depuis plusieurs semaines, il a souffert d’allers-retours incessants entre Pékin et Genève, le siège de l’OMS. Car il devait être validé par la Chine et la douzaine d’experts internationaux avant d’être adopté. Un processus compliqué par la barrière de la langue, le texte devant être traduit au préalable par les autorités chinoises.
Rapport de l’OMS sur les origines du Covid-19 : les dessous d’une enquête sous influence
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