O ataque jihadista perpretado por um funcionário (islâmico) dos serviços informáticos da polícia colocou ainda no topo da agenda um problema que ninguém tem querido admitir nem ver.
O ataque jihadista (quatro polícias mortos por esfaqueamento e uma fuga de informação de dimensão incalculável…), perpretado por um funcionário (islâmico) dos serviços informáticos da polícia (onde trabalhava há muitos anos) colocou ainda no topo da agenda um problema que ninguém tem querido admitir nem ver:
Polices et autres services publics touchés par la radicalisation
“Face à l’islamisme, sommes-nous devenus lâches?” demande Le Point (dossier de 15 pages) qui publie, en outre une interview d’un universitaire qui dirige un livre sur la conquête de certains quartiers par un islam politique.
Bernard Rougier, est professeur à la Sorbonne-Nouvelle, et directeur du Centre des études arabes et orientales (CEAO): “Les territoires conquis de l’islamisme” qui sort en janvier. Il salue au passage le fait qu’Edouard Philippe ait évoqué devant le Parlement “une sécession insidieuse”. Pour lui c’est une prise de conscience. Mais sera-t-elle durable?”
Les plus dangereux des radicalisés sont ceux qui font tout pour cacher la vérité estime l’Express (dossier de 8 pages): “Principale menace: les adeptes de la taqiya (la dissimulation), par définition les plus difficiles à débusquer. Quand le gardien de la paix Mamadou M., bien noté par ses chefs, a été arrêté, ses collègues sont tombés de l’armoire. Leur «pote», ce «type sur qui tu peux compter» était très croyant, oui, mais pas prosélyte pour un sou. Pourtant, l’aimable Mamadou relayait la propagande de Daech sur les réseaux sociaux. Planqué derrière un pseudo, il s’était même réjoui de l’assassinat du couple de fonctionnaires de police de Magnanville, dans les Yvelines, en juin 2016.”
L’Express évoque aussi “une réalité anxiogène: celle de la radicalisation d’agents de la fonction publique. Police, armée, éducation nationale, transports, prisons, santé… Aucun domaine n’est épargné, selon le rapport de la mission d’information sur les services publics face à la radicalisation paru fin juin.
Le phénomène inquiète, même s’il reste très marginal. Il concernerait une dizaine de surveillants sur les 41 000 que compte l’administration pénitentiaire, 0,05% des militaires de l’armée de terre et 0,03% des effectifs de la marine. A l’aéroport de Roissy, sur les quelque 80000 porteurs d’un badge rouge donnant accès à la zone réservée, 80 font l’objet d’un suivi régulier, contre 25 à Orly.
«Ce sont toujours des cas de trop. Dans des secteurs stratégiques, il ne devrait pas y en avoir du tout. Même une poignée, cela fait froid dans le dos», pointe le député LR Eric Diard, à l’origine du rapport avec Eric Poulliat (LREM), qui parle de «trous dans la raquette» et de «zones d’ombre».
“Le déni d’islamisme dans l’attentat de la préfecture de police de Paris, comme les mauvaises pistes du débat sur l’immigration, n’interrogent pas seulement la compétence du ministre de l’Intérieur. Ils disent la difficulté du pouvoir macronien à affronter ces deux sujets qui fâchent” écrit Valeurs Actuelles (dossier de 9 pages).
Face au “dénislamisme”
Dans Le Point, un long éditorial de Franz-Olivier Giesbert reprend le terme employé par Brézet dans Le Figaro: “Faut-il céder aux injonctions des professionnels du «dénislamisme», pour reprendre l’expression d’Alexis Brézet? Les esprits sont de plus en plus embrouillés par le théorème véhiculé par les islamo-gauchistes du Monde ou de Mediapart: tous les Arabes sont musulmans, tous les musulmans sont islamistes, donc être anti-islamiste, c’est être raciste. Les jobards!”.
Dans Marianne, Natacha Polony s’inquiète aussi: “On peut se gargariser des «valeurs de la République» dans les discours posthumes, cela n’aura jamais aucun sens si la nation dans son ensemble ne les impose pas quotidiennement et avec fierté (…) en France même, 49% des musulmans de 25 à 44 ans estiment que la charia doit prévaloir sur les lois de la République.”
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