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Domingo, Dezembro 22, 2024

Open source insurgency: Gilets Jaunes «visitam» deputados

José Mateus
José Mateus
Analista e conferencista de Geo-estratégia e Inteligência Económica

Na análise ao movimento dos Gilets Jaunes, que publicámos há dias (A França da «Marselhesa» tomou a rua) tivemos a ousadia de identificar, neste movimento e pela primeira vez no Ocidente, o aparecimento em acção de dois conceitos desenvolvidos, nestes últimos 20 anos, pelo John Robb. Ora bem, neste caso, a sorte (mas a sorte dá muito trabalho, como dizia um velho mestre) protegeu mesmo os audazes (neste caso, José Mateus e o Jornal Tornado, um que escreveu e outro que editou). E a “open source insurgency” prossegue e revela-se à vista de todos e em pleno dia:

Gilets jaunes: des députés LREM pris pour cible

Le président du groupe LREM à l’Assemblée nationale a indiqué que des députés avaient été intimidés par des Gilets jaunes. Domiciles et permanences ont été visés.

Source AFP
Modifié le 22/11/2018 à 06:10 – Publié le 21/11/2018 à 23:20 | Le Point.fr

Les comportements de certains Gilets jaunes commencent à inquiéter les députés de la majorité. Alors que la mobilisation s’apprête à entamer son sixième jour, certains députés LREM auraient été intimidés, voire menacés près de leur domicile et/ou de leur permanence. C’est le président du groupe LREM à l’Assemblée, Gilles Le Gendre, qui a rapporté mercredi ces «intimidations» de la part de Gilets jaunes autour de domiciles ou permanences de députés «  marcheurs  », dans un mail que s’est procuré l’Agence France-Presse.

«Nombre d’entre vous font l’objet depuis hier (mardi) de la part de Gilets jaunes de leur circonscription d’intimidations autour de leurs domiciles ou de leurs permanences, voire de menaces d’agressions sur leur propre personne», a écrit Gilles Le Gendre aux membres de son groupe. «Ces faits sont intolérables et confirment un durcissement de ce mouvement que le gouvernement et notre majorité dénoncent depuis dimanche», poursuit l’élu de Paris. Il a «saisi (mardi) soir Christophe Castaner qui (lui) a promis le soutien du ministère de l’Intérieur».

Lire aussi Jean Lassalle, le Gilet jaune de l’Assemblée

Gilles Le Gendre, qui exprime son soutien à ceux déjà visés, conseille aux députés concernés «d’en informer immédiatement le préfet» de leur département et de prévenir le groupe majoritaire, afin de pouvoir «apprécier l’ampleur du phénomène». Interrogé par l’Agence France-Presse, le groupe LREM, qui a recueilli des «témoignages», a indiqué ne pas avoir fait de comptage. Une source parlementaire a précisé que les dégradations de permanences ont été relativement fréquentes depuis le début de la législature, en lien avec les ordonnances travail, la réforme ferroviaire et encore la loi agriculture.

La mise en garde de François Bayrou

Quelques «  marcheurs» sont allés durant le week-end au contact de Gilets jaunes. «  Il ne faut pas avoir peur de dire ce que l’on pense, ce que l’on croit, sans être critique ou arrogant à l’égard de ceux qui manifestent», a préconisé mardi le Premier ministre Édouard Philippeà la majorité. De son côté, François Bayrou, soutien historique d’Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle et éphémère ministre de la Justice, a estimé que devant la contestation, il fallait sans doute privilégier la réflexion.

«Une nouvelle étape d’augmentation des taxes sur les carburants est prévue au mois de janvier :cela mérite que nous y réfléchissions», a ainsi estimé mercredi le patron du MoDem et partenaire de la majorité, François Bayrou, dans un entretien au Figaro . «La trajectoire définie à partir de 2007, sous l’impulsion de Nicolas Hulot, était claire : une augmentation progressive des prix pour conduire à une baisse de la consommation des hydrocarbures. Mais peut-être n’avons-nous pas assez réfléchi au progressivement », fait-il valoir, lui qui propose de «  reprendre l’idée d’une modulation des taxes en fonction du coût du baril du pétrole».

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Au cinquième jour du mouvement des Gilets jaunes contre la hausse des prix des carburants, le leader centriste appelle à «comprendre qu’un tel mouvement est un révélateur d’une crise profonde de la société française», «une sorte de sécession de la base de la société contre son prétendu sommet  » qui date, selon lui, «de plusieurs décennies». S’il reconnaît que «la première mission de l’État est de faire régner l’ordre», il estime également que «les responsables politiques (…) doivent aller plus loin, il leur faut des antennes pour comprendre ce qui se passe». Alors qu’on lui fait observer que «le Premier ministre répète qu’il ne changera pas de cap», François Bayrou répond qu’«une démocratie, ce n’est pas que le gouvernement, c’est aussi un Parlement et des mouvements politiques qui ont la responsabilité d’ouvrir le débat  », tout en défendant Emmanuel Macron, lequel a, selon lui, «une pleine conscience de cet éloignement et de cette rupture».

 

 

 

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