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Sábado, Dezembro 21, 2024

Política Económica é o Grande Ausente das “Europeias”

Os dirigentes políticos europeus optaram por fazer desaparecer das suas campanhas para as “europeias” qualquer ponta de debate sobre a política económica europeia dos últimos 10 anos, uma “política estratégica de derrota”, escreve o Figaro que avança uma comparação com a realidade dos Estados Unidos…

Comparação a que, claro, a Europa não resiste. Nunca, desde 1945, o ‘gap’ entre a realidade económica dos EUA e a da Europa foi tão grande como agora!

Comment les règles de la zone euro ont paralysé l’économie européenne face aux États-Unis

FIGAROVOX/TRIBUNE – Les écarts de croissance entre la zone euro et les États-Unis ne sont pas une fatalité, ils s’expliquent par une différence d’objectifs fixés et de politiques menées, argumente Nicolas Goetzman, responsable de la recherche et de la stratégie macroéconomique à la Financière de la Cité.

Les citoyens européens se rendent aux urnes dans le cadre d’élections européennes qui se sont inscrites dans une bipolarisation opposant le camp des «progressistes» au camp des «nationalistes». Une situation paradoxale tant le centre d’intérêt principal des électeurs, l’économie et la croissance – selon le dernier eurobaromètre publié en mars 2019 par la Commission européenne – se trouve en décalage par rapport à l’offre politique. Le clivage entre proeuropéens et eurosceptiques n’a pas permis d’ouvrir le nécessaire débat concernant la stratégie économique poursuivie en Europe. Un débat (sur la méthode employée par les gouvernants du continent pour sortir de la grande récession) qui pourrait pourtant parfaitement se justifier (…) Afin de se prononcer sur ce qui a été réalisé par les responsables politiques au cours de ces 10 dernières années, il ne servirait pas à grand-chose d’invoquer la théorie ou les hypothèses, seule une comparaison invoquant le monde réel peut nous apporter une réponse sur ce qui aurait véritablement pu être fait, comparativement à ce qui a été fait. Et dans ce cadre, ce sont les États-Unis qui peuvent jouer le rôle du mètre étalon.

(…) Le PIB américain a connu une croissance de 24.96% (entre le 2e trimestre 2009 et le 1er trimestre 2019) contre 14.27% pour la zone euro. Soit une «surperformance» des États-Unis, encore, de l’ordre de 75%. L’inflation n’est donc pas en cause dans ce déséquilibre transatlantique et les Européens accusent ainsi un retard d’autant plus lourd. La peur de l’inflation aura été une raison essentielle de la timidité européenne à agir macroéconomiquement au cours de ces années, une peur qui s’est avérée parfaitement injustifiée.

Le résultat est que pour chaque point de croissance européenne, les États-Unis ont vu leur PIB progresser de 1.75 point. Si les Européens continuent de subir une telle tendance, et en considérant que celle-ci s’est déjà produite tout au long d’une décennie, c’est un véritable décrochage par rapport aux États-Unis qui se matérialiserait. En parfaite contradiction avec l’objectif primaire de la construction européenne: peser au niveau mondial. Un décrochage qui peut s’illustrer par la progression des dépenses d’investissement, entre Europe et États-Unis. Depuis le début de l’année 2008, les dépenses d’investissement européennes ont progressé de 10% alors qu’elles se sont accrues de 37.7% aux États-Unis. En termes annuels et nominaux, ces dépenses ont augmenté de 245 milliards d’euros en Europe, contre une hausse de 1200 milliards de dollars aux États-Unis.

Pour essayer d’atténuer ce jugement sévère concernant la croissance, il pourrait être avancé que le niveau de chômage européen a connu une baisse très forte depuis son plus haut de 12.09% (atteint en avril 2013). Celui-ci a en effet baissé de plus de 5 points depuis lors, le dernier pointage étant de 7.7% pour le mois de mars 2019. De l’autre côté de l’Atlantique, après avoir atteint un pic de 10% en octobre 2010, le chômage américain vient de toucher le seuil de 3.6% pour ce mois d’avril. Une baisse de 6.4 points. L’écart ne paraît pas si important au premier regard. Mais le seul niveau de chômage ne permet pas de témoigner avec précision des dynamiques en cours. L’observation des créations d’emplois permet de dévoiler des tendances plus brutales.

 


(continuar a ler em: Comment les règles de la zone euro ont paralysé l’économie européenne face aux États-Unis)


Exclusivo Tornado / IntelNomics


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